L’hépatite C peut être traitée, le dépistage est la clé !
Le dépistage de l’hépatite C en pharmacie, grâce à des tests rapides et une implication accrue des pharmaciens, pourrait jouer un rôle clé dans l’atteinte des objectifs d’élimination du VHC d’ici 2030.
Santé
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VHC Oraquick®
Comprenant un test de dépistage rapide, une solution
révélatrice, et une anse de prélèvement, cette trousse
permet de détecter les anticorps contre le VHC par un
simple prélèvement capillaire au bout d’un doigt à
l’aide d’une lancette (tout comme pour un test de
glycémie).
Quel est l’ingrédient actif de ces médicaments parfois utilisés dans le traitement de l’hépatite C?
L’hépatite C constitue un lourd fardeau de santé publique à l’échelle mondiale. L’infection secondaire au virus de l’hépatite C (VHC) est souvent asymptomatique et se transforme en forme chronique chez 75 % des individus, sauf si elle guérit spontanément1. Cette hépatite chronique peut progresser sur de nombreuses années et peut entraîner des complications telles que la cirrhose et le carcinome hépatocellulaire2.
Étant donné l’absence de symptômes ou la présence de symptômes légers ou peu spécifiques, la plupart des personnes atteintes ne se feront pas dépister et ignoreront leur statut. Le traitement de l’hépatite C est simple, bien toléré et de courte durée (8 à 12 semaines) avec un potentiel de guérison de 95 %3.
Les efforts sont actuellement insuffisants au Québec pour atteindre les objectifs de l’Organisation mondiale de la santé fixés pour 2030. Ces derniers sont de diminuer de 90 % les nouveaux cas et de 65 % la mortalité liée à l’hépatite C4.
Pour y arriver, l’une des solutions serait de collaborer avec les pharmaciens communautaires qui sont des acteurs clés du réseau de santé. Ces intervenants de première ligne permettraient sans aucun doute de décentraliser et favoriser l’accès au dépistage, grâce à leur lien privilégié avec les professionnels de la santé et leur proximité avec les patients.
Le dépistage de l’hépatite C en pharmacie se fait ailleurs, notamment en Alberta5. En collaboration étroite avec des équipes de soins spécialisées, les pharmaciens initient même des traitements auprès de certains usagers5.
C’est donc dans l’objectif de rejoindre davantage les populations clés que nous avons conçu cette première étude de dépistage de l’hépatite C en pharmacie au Québec.
Avec votre aide, nous serons à un doigt d’éliminer l’hépatite C !
Remerciements à madame Rachel Therrien, superviseure de l’étude
PHARMA-C, ainsi qu’aux résidents en pharmacie du CHUM,pour la
collaboration à cet article.
L'étude PHARMA-C est supervisée par
Rachel Therrien, Dominic Martel, Nancy Sheehan
et la Dre Valérie Martel-Laferrière.
Résident(e)s à la maîtrise en pharmacothérapie
avancée à l'Université de Montréal :
Kamilia Idir, Frédéric Provost, Rose Prévost,
Émilie Roy-St-Pierre et Azam Khodamoradi.
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Références
Par
Rachel Therrien, Superviseure de l’étude PHARMA-C | CHUM
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